Jean-Marie Périer

Born:
Feb 01, 1940

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About

From Biography – Polka Galerie:

At 22, Jean-Marie Périer was already the photographer for the famed Salut les Copains. During his tenure with the magazine, he shot the most famous musicians of the time: Mick Jagger, James Brown, The Beatles, Johnny Hallyday and Miles Davis, amongst many others. 

“There was a period of twelve years during which I could do anything. There were no budget constraints and no agents. We were all young and no one had an ‘image’ to manage. Today, it’s completely different.”

As of 1975, Jean-Marie Périer started focusing solely on directing publicity films and movies in Paris. He returned to photography in the nineties, collaborating with Elle. It is during this period that he shot L’univers des créateurs, images that showcased his fascination for the fashion world.

“Designers have the talent, the brains, the vision and the money. Nobody can match Karl Lagerfeld. If he wants an iceberg for his show, someone will make sure he gets one from Sweden pronto. These are today’s rockstars, the new Rolling Stones.”

Jean-Marie Périer has published several books: Mes années 60 (1998), Jean-Marie Périer (2008) with over 400 portraits, and Rencontres (2012). He later revealed souvenirs from his days on the road with some of that era’s most influential artists.


Les Beatles en 1964.
— « Une échelle ? C’est tout ce que vous avez trouvé pour les Beatles ? »
— « Oui c’est tout ce que j’avais sous la main ! C’est vrai ce n’est pas brillant, mais c’était un studio dans lequel il n’y avait rien d’autre. C’est mieux que s’ils étaient debout en ligne comme des chandelles… »
—Une phrase en passant :
« Si le monde explose, la dernière voix audible sera celle d’un expert, disant que la chose est impossible. »
Peter Ustinov

Jean-Marie Périer – From Facebook, July 26, 2022
Jean-Marie Périer – From Facebook, July 26, 2022

Paul McCartney en 1965.
Gilles Mora est un amateur éclairé de la photographie. Je l’ai connu en 2001 lorsqu’il dirigeait les rencontres d’Arles. C’est grâce à lui que j’ai pu montrer mes photos lors d’une soirée dans les magnifiques arènes de cette ville. C’est du reste la seule fois que j’ai eu le sentiment d’être accepté au sein de la « famille » de la photographie. En 2014, il m’appelle en me disant: « Je vais faire une exposition au pavillon populaire de Montpellier avec les photographies de Linda McCartney, Paul a accepté de venir pour le vernissage, mais je ne le connais pas, il faut que tu viennes. » J’ai beau lui expliquer que la dernière fois que j’ai vu Paul c’était en 1968 : « Tu sais, lui dis-je il a vécu pas mal de choses depuis, je ne suis pas sûr qu’il se souvienne ! » Ça ne fait rien, Gilles tient à ce que je sois là.
Je descends donc de Paris en compagnie de mon ami Marc Lambron à qui je sais que ça fera plaisir. Avant l’arrivée du « Beatle », Mora m’explique que des organisateurs sont là depuis deux jours pour préparer le voyage de la star venant de Londres en avion privé. Tout est réglé comme pour la venue de la reine d’Angleterre. Effectivement, en fin de journée Paul McCartney arrive à l’heure entouré de sa famille. Et au milieu des deux cents personnes qui l’accueillent, à ma grande surprise, il me voit et me fait un petit signe de reconnaissance des plus chaleureux. Franchement je ne m’y attendais pas, je ne lui en aurais pas voulu de ne pas me reconnaitre. Et là il me présente à sa femme et à sa fille, en leur disant textuellement : « Vous voyez, avec lui c’était la bonne époque, on rigolait bien, je n’ai que de bons souvenirs ! » Eh bien non seulement ça m’a étonné, mais je vous l’avoue ça m’a fait vraiment plaisir.

Jean-Marie Périer – From Facebook, May 2020
Jean-Marie Périer – From Facebook, May 2020

Les Beatles à la Grande Cascade du bois de Boulogne en 1965.

Coincés dans leurs suites de l’hôtel George V, ils ne pouvaient pas mettre le nez dehors à cause de la foule des fans qui hurlaient leurs noms sur le trottoir. C’est donc avec un plaisir certain qu’ils ont accepté que je les emmène prendre un verre à la Grande Cascade dans le but de faire quelques photos.

(No 2, C’était assez réjouissant de les voir se marrer en attendant l’arrivée des canards.)

—Une histoire de Jean Yanne, ça n’a aucun rapport mais ça peut toujours servir :

« Comme on dit dans la Bible, Dieu est mort pour racheter nos péchés. »

« Ce qui signifie qu’il faut pécher, sinon il est mort pour rien ! »

Jean-Marie Périer – From Facebook
Jean-Marie Périer – From Facebook
Jean-Marie Périer – From Facebook

Les Beatles à Londres début 1964.
Première séance. On ne se connait pas du tout, je parle mal l’anglais et pour être franc, je ne comprends pas grand-chose à ce qu’ils me disent. Leur agent Brian Epstein leur a montré « SLC », ce nouveau journal qui casse tout en France depuis un an et demie, et chose incroyable, il leur dit qu’il faut qu’ils soient dans ce journal, car c’est encore le seul du genre en Europe. Autrement dit, le plus étonnant aujourd’hui c’est de penser que la première fois que les Beatles posent pour moi c’est parce qu’ils veulent apparaître dans « Salut les copains ».
Et il voient arriver ce français un peu maladroit de vingt-quatre ans qui en fait dix-huit, et mon Anglais hésitant ne les rassure pas. On le voit un peu sur cette photo où John jette un regard dubitatif à ses potes. Comme Ringo il a presque le même âge que moi, Paul a vingt et un ans et George aussi. La seule chose qui les impressionne un peu c’est que je vis avec Françoise Hardy dont ils sont fous, comme la plupart des anglais à l’époque.
Mais comprenez-moi bien, leur succès est assez récent, et pour moi ils ne sont pas les « Beatles » avec un grand « B », mais juste un groupe de types qui font de la musique sympa. Et ni eux ni moi nous ne pouvons savoir qu’on va se revoir souvent durant les cinq années suivantes.

Jean-Marie Périer – From Facebook
Jean-Marie Périer – From Facebook

Les Beatles en 1965.
Six heures du matin sur le toit de la cathédrale de Milan. On avait passé la nuit dans une boîte de nuit improbable et un représentant de la ville avait fait ouvrir la cathédrale afin que le Beatles puissent la visiter tranquillement. Ringo s’était adonné à ses facéties habituelles près des gargouilles et on était rentré à l’hôtel.
Là il y avait des filles qui les attendaient en poussant des petits cris. Plusieurs étaient montées dans les suites, ça tenait plutôt de la surprise-party, c’était plus innocent qu’on pourrait le penser.
Quelques joyeusetés plus tard ils allaient dormir durant la journée jusque vers 17 ou 18h afin d’aller ensuite au boulot, c’est à dire sur scène…
Mais c’était vraiment les débuts de leur succès, après les choses deviendront plus sérieuses…

Jean-Marie Périer – From Facebook

Paul McCartney à l’hôtel Georges V de Paris en 1965.
C’est marrant cette manie qu’ils avaient tous de me demander de leur passer un appareil. Après quoi je leur donnais la pellicule, je ne voyais donc jamais les photos qu’ils faisaient.
—Une pensée de Jean Yanne, ça n’a aucun rapport mais ça peut toujours servir :
-« La façon dont une fille croise ses jambes peut en dire beaucoup sur ses sentiments à l’égard de son interlocuteur. »
-« Oui par exemple, si elle croise les jambes sur vos épaules, en général, c’est qu’elle vous apprécie. »

Jean-Marie Périer – From Facebook, December 2021
Jean-Marie Périer – From Facebook, December 2021

Stella MacCartney. Paris. Avril 1997.
Quand elle est entrée dans mon studio je ne lui ai pas dit que lorsqu’elle n’était même pas un projet, j’avais parcouru le monde avec les Beatles dans des tournées surréalistes qui chamboulaient des stades remplis de jeunes filles affolées. Je ne lui ai pas raconté les soirées dans les clubs londoniens que la seule présence de son père rendait électrique. Je n’ai pas évoqué les nuits dans les studios d’Abbey Road où il jouait du piano, surveillé par un Georges Martin qu’une rigueur d’un autre siècle tenait à l’écart des fameuses boîtes magiques qui passaient de mains en mains, égrenant poudres rigolardes et autres expédients pour les membres du groupe.
Je n’ai rien dit du tout. On a dû lui en parler si souvent, j’ai pensé qu’elle devait être lassée. D’ailleurs elle l’était sûrement. Jean-marie Périer

Jean-Marie Périer – From Facebook, January 2020
From Facebook, January 2020

Last updated on December 23, 2023

Recording sessions Jean-Marie Périer participated in


Recording "A Day In The Life" #1

Jan 19, 1967 • Songs recorded during this session appear on Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (UK Mono)

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